Tenue en haleine par la possible approbation des ETF Spot Ethereum, le marché crypto est une nouvelle fois pendu au bon vouloir de la SEC. Du côté du gendarme financier américain, on semble plus que jamais la montre. Une posture attentiste qui ne serait pas bon signe selon Eric Balchunas, analyste chez Bloomberg.

Le silence de la SEC : une mauvaise nouvelle ?

C'est en tout cas l'avis d'Eric Balchunas, analyste chez Bloomberg qui voit d'un très mauvais œil le silence radio de la SEC. Alors que la décision d'approbation ou de refus est attendue, au plus tard, dans 73 jours, Balchunas estime que le silence ne joue définitivement pas en faveur de l'approbation et que la probabilité de voir ce scénario se réaliser était désormais inférieur à 50 %.

Car si le délai parait encore long, le processus menant jusqu'à la validation est complexe. Et nécessite souvent des aller-retour entre les émetteurs et le gendarme financier américain. Le fait que les discussions soient au point mort n'incite donc pas à l'optimisme. Pour étayer son propos, Balchunas précise avoir obtenu des informations laissant à penser que la SEC pourrait délibérément ignorer les émetteurs de fonds potentiels.

Gary Gensler : un rôle central dans la décision ?

Pour Eric Balchunas, Gensler pourrait et devrait jouer un rôle clé sur le verdict final. Et là aussi, cela ne serait pas une bonne nouvelle pour la validation des ETF Ethereum. Car dans l'esprit de Gensler, Ethereum serait toujours une valeur mobilière. Pour beaucoup d'acteurs et de suiveurs du marché crypto, le président de la SEC souhaiterait surtout ne pas être de nouveau pris à revers après l'approbation des ETF Bitcoin et la défaite de l'organisme fédéral américain face à Grayscale.

De part et d'autres, les acteurs du marché continuent de mettre la partie adverse sous pression. En cas de refus, la question de l'approbation future continuerait d'ailleurs de se poser. Car pour beaucoup, la problématique n'est plus de savoir si les ETF Spot Ethereum seront validés, mais plutôt quand. Et à ce petit jeu, la présidentielle de 2024 pourraient également avoir son mot à dire.

‍

Source : Cointelegraph, Twitter

‍