La semaine dernière, la FSA, le gendarme financier japonais, demandait aux banques de mettre en place de nouvelles règles visant à mieux protéger les utilisateurs crypto. Mais cette première communication, un peu confuse, il est vrai, a fait naitre certaines craintes. Notamment sur de possibles restrictions des transactions peer-to-peer. La FSA a donc tenu à préciser son point de vue.

La FSA réclame aux banques une meilleure protection des consommateurs

Si le volume d'arnaques crypto a diminué en 2023, les autorités japonaises entendent continuer à dammer le pion aux escrocs. La semaine dernière, la FSA, le principal régulateur financier japonais, a donc publié une série de recommandations adressées aux banques locales. Parmi ces recommandations, une a particulièrement alerté les suiveurs de l'univers crypto. La FSA semblait en effet vouloir encourager les banques à

renforcer davantage la protection de leurs utilisateurs en arrêtant les transferts vers les fournisseurs de services d'échange de crypto-actifs si le nom de l'expéditeur est différent du nom du compte.

Pas de menace pour les échanges P2P !

Au pays du soleil levant, cette mesure a soulevé une certaine crainte. Raison pour laquelle la FSA a tenu à clarifier la situation. Dans un nouveau communiqué, l'organisme a précisé sa démarche. La rendant, par la même occasion, beaucoup plus claire.

Nous avons émis la requête dans le but de demander aux banques et autres institutions financières de renforcer les mesures contre les transferts d'argent illégaux dans les cas où un individu dépose de l'argent liquide de son compte bancaire vers un compte d'un fournisseur de services d'échange de crypto-actifs [...].

Dans d'autres pays, les autorités s'activent en coulisse afin de limiter la portée de ce genre d'escroqueries. En Corée du Sud, il est actuellement question de mettre en place un système de suspension préventive des transactions suspectes ayant lieu sur les différentes plateformes. Une forme de TRACFIN des marchés cryptos.

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Source : Cointelegraph